Promenade à l'exterieur

Ce jour, un vent doux s'abattait sur les plaines de Shoa. C'etait une de ces journées propice aux jeunes recrues du pays celeste, afin de poursuivre leur entrainement en plaine air. Chaque disciple, précédé de son maitre, prenait place dans un coin de cette immense plaine, et l'entrainement pouvait commencer.

Setsuna, reine de Shoa, observa de loin la vaillance de ces jeunes guerriers, et la sagesse de leur maitre qui tentait d'enseigner leur savoir, avec toutes les valeurs propres à leur paisible terre. Ce magnifique spectacle la fit sourire. Elle dévala doucement l'une de ces collines, et se baladait entre chaques duos maitre/disciple. Parfois elle s'arrêtait, intriguée par les capacités de certains d'entre eux, jeune et pourtant bien prometteur.

Au loin, elle appercut le sensei Ayoma, qui entrainait la plus prestigieuse de ses recrues. Elle s'avança donc vers les deux individus, pour juger d'elle même des progrès du jeune garçon. Celui ferraillait avec son maitre. Les lames des deux katanas s'entrechoquaient violemment. Les effleurements raisonnaient dans l'immense vallée. Elle observa leur combat avec beaucoup d'intention. Enfin, le jeune Takeo se sentit observé, et fut inattentif un bref instant. Juste assez de temps pour permettre à son maitre de placer sa lame sous la gorge du garçon. Il baissa les yeux, déçu d'avoir offert aussi bêtement la victoire à son maitre. Elle applaudit de ses mains fines, le spectacle auquel elle venait d'assister.

" Trés beau combat, bravo. Je vois que le jeune Takeo progresse encore plus vite que je ne l'aurais imaginé. "

Le vieil homme, et le disciple s'inclinèrent légèrement en signe de profond respect envers leur souverraine. Mais celle ci les incita à vite se relever.

" Je suis ravi que mes habiletés au combat vous impression votre Majesté. Croyez en ma parole, je vous protégerais de tout danger..."

" Takeo! Un enfant de ton rang, n'a pas le droit de s'adresser directement à une personne d'un rang aussi élevé. De plus, sa majesté Sakurazaki n'a nulement besoin de ton aide pour se défendre. Tes prouesses ne te permettent pas toutes les folies. Prononce tes excuses envers notre reine. Veuillez excuser son manque de maturité ..."

" Laissez Ayoma, Shoa a besoin de cette vigueur infantile pour renforcer ses rangs. Poursuivez votre entrainement, je suivrais votre progression avec intérêt. "

Sur ces mots elle sourit une dernière fois envers la recrue, et remonta la légère cote pour observer de nouveau les combats d'entrainements. C'est alors, qu'elle sentit une aura étrange s'approchait ...

Maitre terrestre (Ibéria) Messages : 48 Date d'inscription : 29/05/2009

Il faisait agréablement doux ce jour là. Euwan accompagné dEloya allaient enfin atteindre le objectif premier, celui de quitter shoa. La frontière était proche, et d'ici une ou deux journées de marches, ils auraient finalement quitté la région. En milieu de matinée, après une marche à l'allure bien soutenue, les deux voyageurs arrivèrent dans une prairie. Celle ci était radieuse, accueillante, mais loin d'être calme. Le jeune homme scruta l'ensemble de l'étendu herbeux, et vit les nombreux duos de combat. Mais quel ne fut pas sa surprise lorsqu'il aperçu cette silhouette qu'il pensait connaître. Il s'assura que c'était bien elle, et après en eu avoir la certitude, crispa son poing sur le manche d'un de ses sabres. C'était Setsuna Sakurazaki la reine de Shoa. C'était en partie sa faute si la famille de Euwan avait été tuée. Si elle avait fait preuve d'un peu plus d'autorité, les crimes commis n'auraient pas eu lieu. Il réajusta son chapeau, et s'avança dans la prairie en direction de la jeune femme. A cet instant, son voeux était de la tuer pour lui faire payer ce qu'elle lui avait fait subir.
L'étreinte que Euwan avait sur le manche de son épée ne cessait de se resserrer. Il continuait de marcher en direction de la jeune femme sans se soucier des personnes qui l'accompagnait. Malgré cela, l'un des maîtres lui barra la route et demanda sèchement :

"Qui es-tu et que viens tu faire ici? Les étrangers ne doivent pas s'approcher."

Un petit soupir se laissa entendre tandis que le professeur s'écrasa au sol. Euwan releva la tête et laissa paraître un sourire machiavélique aux yeux de la reine et de ses protecteurs. Il venait de lui enfoncer le plexus d'un coup de la paume de la main le laissant raide mort. Le samouraï continua son avancée vers la jeune femme. Lorsqu'il fut à une dizaine de mètres de la personne, il pointa l'un de ses deux sabres vers elle et demanda d'une voix menaçante.

"Pourquoi n'avez vous rien fait pour sauver ma famille. Vous dirigez shoa, vous devriez donc avoir votre mot à dire sur l'assassina d'une femme et d'un enfant. A moins que vous ne l'ayez ordonné!"

Euwan avait remarqué l'intérêt que Setsuna portait à un gamin précis. Il se dirigea donc vers lui, croisa le fer sans mal contre son maître, le terrassa et plaça sa lame dans le dos du garçon. Pour euwan, le seul danger pourrait venir de la reine. Les maîtres ne constituant pas la moindre menace, il avait décidé de prendre un otage lui permettant de montrer son impuissance à la demoiselle.

"Vous avez l'air d'apprécier ce jeune homme. Et qu'arrivera t-il si je lui transperçait la poitrine."

La haine de Euwan contre les habitants de Shoa et contre les dirigeants des grands villages ne cessait d'augmenter de jours en jours. Il était décidé à venger sa famille quitte à commettre des atrocités. Suite aux menaces proférées, il attendait une réponse de Setsuna.

Un homme vêtu différemment des disciples de Shoa, roda dangereusement entre les troupes. Elle ne l'avait même jamais vu, mais lorsqu'elle vit l'un de ses samouraïs s'opposait à son passage, elle détourna les yeux, étant persuadée qu'aucun homme ne serait assez fou pour s'en prendre à un Shoalien. Qui plus est, un Shoalien de bon niveau. Mais à peine avait elle détournée les yeux, qu'un terrible cri d'horreur raisonna de la bouche d'un enfant. Elle scruta la scène et vit immédiatement le samourai au sol, alors que l'étranger la fixait d'un regard malsain. Il s'approcha dangereusement d'elle. En y prêtant d'avantage d'attention, elle ressentit une aura ténébreuse. Il la pointa du bout de son arme, la reine de Shoa restait impassible bien que la colère en elle montait. Comment avait il osé abattre l'un de ses hommes ?

"Pourquoi n'avez vous rien fait pour sauver ma famille. Vous dirigez shoa, vous devriez donc avoir votre mot à dire sur l'assassina d'une femme et d'un enfant. A moins que vous ne l'ayez ordonné!"

~~ De quoi parle il ? Je ne connais pas cet homme. ~~

Il jetta un bref regard envers Takeo. Elle ne comprit que trop tard ses intentions. Il menaça la jeune femme, par le biais de cet enfant, à l'avenir promis brillant. Elle fit un pas, voulant terrasser au plus vite cet homme mais celui ci prit le disciple en otage. Elle sentit plus que jamais la colère étreindre son coeur. De quel crime parlait ce ninja et pour qui se prenait il d'oser la menacer par le biais d'un enfant ?

" Votre majesté ! N'hésitez pas ! Je suis né pour vous servir, ne vous laissez pas apater, la mort ne me fait guerre peur! "

Le courageux Takeo tenta tant bien que mal, de rassurer sa souveraine. Setsuna ne voulait pas que cet enfant ne meurt aussi bêtement. Elle ne voulait plus de victimes. Elle jeta quelque regard envers ses seconds, afin qu'ils s'éloignent petit à petit pour ne pas être mêles au conflit.

" Vous voila bien téméraire, voir peut être fou, pour oser m'accuser d'une telle horreur. Vous venez sur mes terres, vous tuez l'un de mes hommes, et vous prenez un de mes disciples en otage. Et vous osez m'accusez à tord ? J'ignore qui vous êtes. J'ignore le crime dont vous parlez. Mais je sens au sain de votre coeur, une haine profonde envers moi même. N'y a il pas assez eu de morts ? SI vous avez quelque chose envers moi, venez, je vous attends de pied ferme. Ne mêlez pas des innocents à votre soif de vengence et venez vous battre à la loyale. "

Afin de montrer qu'elle ne cherchait aucunement à le tromper, elle fit quelques pas en arrière levant les mains vers le ciel. Elle ignorait pourquoi cet homme lui en voulait tant, mais elle ne voulait pas le laisser abattre le jeune garçon.